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Le 19 janvier 2013 à 00:20 | mise à jour le 19 mars 2015 à 12:43

Pour une rando "comme sur des roulettes"

Pour une rando

La randonnée est certainement la pratique la plus répandue dans le monde du roller. En masse ou en famille, chacun d'entre nous a fait ses premiers pas et acquis ses bases lors de balades en ville, à la campagne, par beau temps ou dans des conditions climatiques exécrables. Conseils pour aborder une rando en toute sérénité...

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Le matériel : règles de base

Les rollers

Randonnée roller en groupe

Chaque pratique requiert un matériel spécifique, il est toujours bon de le rappeler. Si la randonnée est la discipline la plus accommodante concernant le choix de vos rollers, évitez quand même de partir sur un marathon avec une paire de patin destiné à l'agressif (street ou rampe).

On optera plutôt pour un patin relativement souple et confortable, équipé de grandes roues (84 à 110 mm) plutôt tendres (82A à 85A). Plus la distance est importante et plus il est préférable d'utiliser des roller à coque "souple/dur" par opposition aux coques dite "rigides".

Avant de partir, vérifiez le bon serrage des vis de vos platines, de vos axes de roues et l'état de votre système de serrage.

Les protections

Le port des protections n'est pas obligatoire mais fortement conseillé. C'est en fonction de l'aisance et des sensations de chacun.

Si vous sentez que vous n'êtes pas encore très sûr de vous, utilisez l'intégralité des protections (coudes, genoux et poignets).
En général, on utilise au moins des maniques ou des protège-poignets en cas de chute. Le casque se révèle être une des rares protections vraiment indispensable...

Ces choix sont aussi conditionnés par le relief que vous allez rencontrer. D'autre part, le danger ne vient pas forcément de vous mais aussi souvent des autres : patineurs en ou en masse, piétons, véhicules. Les patineurs les plus expérimentés se retrouvent souvent au sol par inadvertance, parce qu'une personne tombe devant eux ou qu'ils discutaient en passant sur une plaque d'égout.

Les outils et pièces de rechange indispensables

Il arrive parfois, sur des sols grattonneux, que des vis ou des axes se desserrent. Gardez donc toujours sur vous une clé BTR à 6 pans (ou clé allène taille 4).
L'idéal serait même d'avoir un axe de roue et des vis de fixation de châssis sur soi. Ce n'est pas toujours évident de retrouver une pièce qui s'est fait la belle quelques mètres aux alentours.

Enfin, si vous avez tendance à martyriser vos rollers, vous casserez peut être une roue en butant sur un trottoir. Pensez donc éventuellement à en prendre une de rechange. Si vous n'en avez pas sur vous, déplacez une des roues centrales pour remplacer la roue avant détériorée.
Dans certains rollers, les entretoises fournies par les fabricants sont en plastiques. Il arrivent qu'elles éclatent avec le temps. Autant en avoir quelques unes d'avance.

En cas de paranoïa aigüe, prenez également un ou deux roulements en supplément, même s'il est rarissime que ces pièces s'abîment brusquement en rando.

Ration de survie : eau, nourriture, trousse de soin et téléphone

Même s'il est encombrant, un sac à dos s'avère souvent bien utile pour transporter l'essentiel :

L'eau : indispensable à la vie...et à la rando !

Les efforts de moyenne et de longue durée augmentent considérablement la demande hydrique du corps. Vous devrez donc faire quelques concessions sur votre performance pour embarquer une ration minimale d'eau.
Même en hiver le besoin en eau se fait sentir avant d'avoir atteint une heure d'effort. En été, la chaleur et la dépense physique accroissent le volume et la fréquence d'hydratation.

La nourriture n'est pas un luxe

Si votre sortie est d'une durée et d'une intensité importante, prévoyez quelques barres de céréales, des sucres à assimilation rapide (bonbons par exemple) pour éviter la fameuse "fringale".
Les cyclistes disent souvent qu'il faut boire avant d'avoir soif et manger avant d'avoir faim.

D'autres indispensables

Il reste quelques accessoires non négligeables à emporter pour optimiser votre sécurité :

  • une clé BTR (6 pans)
  • une trousse de premiers secours bien utile en cas de chute
  • une couverture de survie
  • un téléphone cellulaire ou une carte téléphonique en cas d'urgence.

Quelques conseils pour débuter

Rester à proximité de chez soi

Si vous n'avez pas fait de roller depuis longtemps ou que vous débutez, ne vous éloignez pas trop de chez vous les premières fois. Il vaut mieux faire plusieurs fois une boucle plutôt que de partir à l'aventure et de se perdre à travers monts et vallées.
En outre, il est préférable de rouler en groupe pour que chacun puisse s'entraider, se soutenir, ou venir en aide si nécessaire.

Prendre le temps de se mettre en action

Démarrez progressivement pour laisser l'organisme s'adapter à l'effort. Vous pouvez éventuellement prendre le temps de vous étirer après 10 ou 15 minutes de patinage.
Si vous ne roulez pas souvent, effectuez de petites sorties que vous fractionnerez en périodes d'efforts et de repos. Par exemple, 4x10 minutes avec 3 à 5 minutes de récupération, puis 3x15 minutes d'effort avec le même temps de récupération, pour aller progressivement vers des blocs plus longs.

Nul n'est censé ignorer la loi

Selon le pays ou la ville où vous patinez, la règlementation concernant le roller peut considérablement varier.
Certains pays sont très tolérants concernant le roller, d'autres ne possèdent pas de législation (comme la France).
Pensez donc à vous renseigner auprès des gendarmeries, commissariats de polices ou offices de tourisme.
De même, la tolérance dans les transports en commun est très inégale selon les pays ou les villes, prévoyez une paire de chaussures si vous voulez éviter une amende de 130 euros dans les gares françaises.
Dans les randonnées populaires, fiez-vous aux conseils donnés par les staffeurs avant le départ et restez dans le flot des patineurs.

Rouler de nuit, en hiver ou par mauvais temps

La grande majorité des randonnées populaires se déroule en soirée. Si la masse des patineurs et l'encadrement sont relativement sécurisants, il est quand même important d'être vu par les autres. Quelques marques de vêtements proposent des habits équipés de bandes réfléchissantes discrètes.
Si vous êtes fan de gadgets en tous genres, il existe aussi des roues lumineuses et des néons pour le tuning de roller. Attention, la durée de vie de ces pièces est souvent limitée.
L'hiver et jusqu'à la fin avril, le climat peut changer très rapidement, si vous craignez le froid ou le mauvais temps, n'oubliez pas un coupe vent ou un vêtement pour la pluie.

Il ne vous reste plus qu'à chausser vos rollers et à profiter de l'été en toute sécurité. Roulez bien ! 

Liens utiles

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Texte : Alfathor
Photos : Rollerligne.com
ROL et droits réservés
Mis en ligne  le 19 janvier 2013 - Lu 31580 fois


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