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Le 28 juillet 2004 à 00:00 | mise à jour le 04 février 2017 à 12:16

Raid roller longue distance Rambouillet-Orthez : 750 km en 7 jours

Raid roller longue distance Rambouillet-Orthez : 750 km en 7 jours

750 km en 7 jours à roller et en solitaire de la banlieue parisienne au sud de la France. D'autres ont déjà fait plus long, plus fou et plus périlleux avant, mais cette aventure mérite d'être racontée pour ses anecdotes, pour sa préparation et pour faire rêver toutes les personnes qui ressentent un besoin d'évasion sur roulettes...

Mis en ligne par  Alexandre CHARTIER

Interview d'Alexandre Chartier par "Lonesomesoul"

Raid roller longue distance Rambouillet-Orthez : 750 km en 7 jours

Que fais tu dans la vie ?

Je suis actuellement à la recherche d'un emploi dans le secteur sportif (presse, communication, évènementiel...).
S'il y a des employeurs intéressés qu'ils me contactent sur le site ! Sinon, je suis le "papa" de www.rollerenligne.com qui commence à se faire une belle place au soleil du web roller, c'est un travail à plein temps d'une certaine manière.

Comment t'es venue l'idée de faire ce périple de 750 km à roller ?

Raid roller longue distance Rambouillet-Orthez : 750 km en 7 jours Je suis parti sur un coup de tête. J'avais besoin de me changer les idées, de partir en vacances. Le roller est excellent pour cela. 3 jours avant de partir, j'ai commencé à tracer le trajet et à préparer le matériel.
La veille, je n'avais pas encore déterminé les 3 dernières étapes. D'ailleurs, j'ai légèrement modifié le tracé en cours de route.

Quand es-tu parti et comment se sont réparties les étapes ?

Le voyage a commencé le mercredi 5 juin vers 10h00 et s'est terminé le mardi 11 juin vers 12h30. J'ai essayé de faire environ 100 km par jour en moyenne.

Voici la liste des étapes :

  • Rambouillet - Châteaudun - 118km (erreur de parcours en début + 6 km, et ensuite rallongé jusqu'à Oucques 30 km plus loin pour avancer étape suivante...),
  • Châteaudun - Loches - 122 km,
  • Loches - Lussac les Châteaux - 98km (prolongé 10km plus loin pour trouver un gîte),
  • Lussac les Châteaux - Montbron - 100 km (prolongé de 10 km pour trouver un hôtel à Marthon),
  • Montbron - Saint Médard de Guizière - 99 km (Modifié plusieurs fois pour atteindre Coutras et rallier Bordeaux en train afin d'éviter une étape dangereuse prévue initialement, + 20km),
  • Bordeaux - Mont de Marsan - 125 km
  • Mont-de-Marsan - Orthez - 57 km (Prolongé jusqu'à Biron 4 km plus loin).


J'ai dû effectuer des modifications sur l'antépénultième étape que je devais normalement finir à Saint-Médard-de-Guizière.
J'ai préféré viser Coutras à quelques kilomètres de là car les habitants d'une commune m'ont dit que mon tracé pour l'étape suivante était trop risqué en période estivale.
Ainsi, au lieu de continuer par l'est, j'ai rallié Bordeaux en train (qui est à la même hauteur que Coutras, donc je modifiais peu la distance) pour descendre ensuite dans les Landes par une petite route (D651) au lieu de prendre l'autre départementale beaucoup trop dangereuse.

Quel matériel avais-tu pour faire ce raid ?

J'avais monté une paire de Twister en 4x100 mm (Sento de Belotti). Je n'avais jamais essayé le 100 mm, ni ce montage avant de partir. C'est un peu inconscient et je l'ai un peu payé durant le trajet. Ce n'est pas le 100 mm qui a posé problème, car l'adaptation a été rapide.
En revanche, la coque "Twister" s'est avérée beaucoup trop raide par rapport à la durée du voyage. Au bout de deux jours, j'avais des soucis de points de pression et des ampoules.

Qu'y avait-il dans ton sac ?

Dans mon sac, on trouvait :

  • un survêtement
  • un t-shirt
  • un boxer
  • une paire de chaussettes de rechange
  • des roulements
  • une clef
  • une couverture de survie
  • une carte
  • le road book
  • de la nourriture
  • de l'eau (3 litres en permanence),
  • le téléphone
  • la brosse à dent et le dentifrice
  • de l'élastoplaste,
  • un stylo
  • des enveloppes
  • du papier pour les courriers
  • mon appareil photo
  • le chargeur du teléphone
  • des rythmiques (chaussons de gymnastique), plus légers et moins encombrants que les chaussures dans le sac à dos.

Le total oscillait aux environ de 7 kg.

De quoi se composait ta tenue pour rouler ?

Je portais une combinaison jaune fluo de vitesse (genre poussin) pour être bien vu par les usagers de la route, un casque, des gants de vélo en cas de chute, le sac à dos, des chaussettes, des chevillières, des lunettes de soleil, et bien sûr les rollers...

Pas de protections ?

Non, en dehors du casque et des gants, les protections s'avèrent vite désagréable et irritantes quand on patine longtemps. On tombe assez peu quand on pratique souvent, surtout en randonnée.

Il t'est arrivé de tombé ?

Je ne suis pas tombé durant les 6 premiers jours, mais je me suis lamentablement étalé dans une descente le dernier jour en traversant Hagetmau. Je venais de me prendre la pluie pendant 10 km, j'étais fatigué et en me redressant dans un dévers, je suis parti en glissade sur le ventre. J'ai juste une égratignure à l'avant-bras. C'est assez rageant à 25 km de l'arrivée...

Tu as dormi et mangé où ?

Je ne voulais pas me compliquer davantage la tâche, j'ai donc fait le choix de dormir dans des hôtels et de manger au restaurant quand je le pouvais. Certains font cela avec une tente et la tambouille, je trouve que cela rend l'hygiène et le repos assez aléatoire. Ils ont bien sûr plus de mérite mais autant profiter des commodités des lieux où l'on passe.

Il t'a fallu quel budget pour faire ce voyage ?

Je n'ai pas vraiment chiffré mais cela tourne aux environ de 600 euros pour les 7 jours. Il y a moyen de réduire ce chiffre en sélectionnant des hôtels et des restaurants moins chers, mais je n'avais effectué aucune réservation. Je prenais ce qu'il restait ou ce que je trouvais. En le faisant à plusieurs on diminue encore les coûts.
J'ai dormi dans trois hôtels et gîtes ruraux à 45 euros, sans compter les restos à 25 euros, je me suis pas privé. J'ai beaucoup acheté de nourriture le matin de chaque étape. Il faut un paquet de carburant pour couvrir ce trajet !

Combien de kilomètres y avait-il au juste entre Rambouillet et orthez ?

Environ 750 km, j'ai essayé de faire des étapes d'environ 100 km en moyenne. La longueur des étapes a oscillé entre 130 km pour la plus longue et 57 km pour la plus courte. Je n'avais pas pris en compte la variété du relief et je l'ai senti durant près de 400 km. C'est une erreur à ne pas commettre. On s'accommode bien des bosses, mais seulement à condition que les bitumes soient de bonne qualité et les conditions météo favorables.

Comment étaient les routes ?

Raid roller longue distance Rambouillet-Orthez : 750 km en 7 jours Étant donné que je n'avais fait aucun repérage, ce fut très inégal en terme de relief, de qualité de revêtement, de fréquentation automobile.
Ma méthode pour faire le tracé a été simple :

  • j'ai pris une carte que j'ai accroché sur un mur
  • j'ai tendu une ficelle entre le point de départ et d'arrivée
  • j'ai ensuite essayé de n'emprunter que des routes départementales et communales se rapprochant le plus possible de cet itinéraire optimal.


Pour simplifier, je peux dire que j'ai eu vent de face durant tout le trajet. Ce fut plat de Rambouillet à en dessous de Blois et le parcours s'est vallonné durant les 400 km suivants. De vraies montagnes russes jusqu'aux environs de Bordeaux !

Je ne parle pas des interminables portions de grattons où j'en arrivais à maudire la DDE et à jurer dans le vide, à parler à moi-même...
La traversée des Landes fut un cauchemar de gratton pendant 50 km avant de devenir un bonheur de bitume lisse et de ligne droite dans les 70 km suivant.

La dernière étape entre Mont-de-Marsan et Orthez a été courte (57 km) mais vallonnée et périlleuse à cause d'une grosse densité de trafic automobile.

Tu as des astuces pour limiter les soucis durant la route ?

La première astuce que j'ai à soumettre est d'utiliser des chevillières dans les patins pour réduire les frottements et les ampoules. Si malgré cela des blessures apparaissent, il faut utiliser de l'élastoplaste pour les couvrir ou des crêmes anti-frottements.
Il faut s'arrêter fréquemment, manger avant d'avoir faim, boire avant d'avoir soif, se raisonner pour ne pas se dépenser inutilement, tout en se faisant plaisir.
La couverture de survie peut servir en cas de pluie, de blessure en attendant les secours, pour dormir à la belle étoile sans trop souffrir en cas d'imprévu.

Que penses tu pouvoir faire pour améliorer la préparation ou le déroulement ?

On peut gagner 1,5 kg en ne prenant qu'une seule bouteille d'eau minérale au lieu de deux, mais on ne trouve pas d'eau si facilement que ça.
Il faut aussi longuement tester les patins avant de partir afin de sentir si le confort est optimal.
D'autre part, l'idéal serait aussi de repérer toutes les routes à emprunter afin de trouver le moins de gratton possible, de réguler la longueur des étapes en fonction du relief, mais cela a un coût en temps et en argent.
Je pense qu'il faut aussi rouler avec une charge sur le dos à l'entraînement, faire des côtes et du gratton. Je n'avais pas spécialement préparé le voyage, mais j'étais content d'avoir l'habitude de rouler chargé.

Quelles sont les principales difficultés que tu as rencontré ?

Raid roller longue distance Rambouillet-Orthez : 750 km en 7 jours Le principal frein à la progression a été le vent. Durant 6 jours sur 7, il a freiné considérablement ma course.
Je descendais vers le sud et j'ai eu un souffle continue d'Ouest et parfois de sud-ouest, donc quasiment frontal durant une bonne partie du trajet.
Cela a fait que j'ai souvent eu l'impression de ne pas avancer, même dans les descentes. J'ai cru que c'était le matériel au départ, mais si parfois j'avais le vent nul ou de dos, je me rendais bien compte que cela n'avait rien à voir avec les rollers.
L'autre principale difficulté qui s'est présentée a été le gratton interminable. Je n'en ai jamais mangé autant. Le relief ne fut pas vraiment un souci à condition que les routes soient bonnes.
Il a fallu gérer la nourriture et l'eau : on consomme 5 litres d'eau par jour environ dans ce type d'effort.

Comment as-tu géré le froid et la chaleur ?

Pour la gestion de température, j'ai acheté la couverture de survie au cas où. Elle a surtout servi pour me protéger en cas de pluie lorsque je devais m'arrêter quand la route devenait impraticable.
Il n'a pas fait vraiment froid. Pour la chaleur, j'essayais de faire un maximum de distance le matin afin d'éviter les heures chaudes de la journée entre 13h00 et 16h00.
Tout dépendait de l'endroit où je me trouvais et où je roulais. Si j'étais en plein soleil ou en sous bois. Sur la 5ème étape, je me suis arrêté faire une sieste dans un bois tant il faisait chaud, j'étais sérieusement attaqué physiquement et la chaleur n'arrangeait rien.
En roulant, tu n'as pas trop froid, au pire, j'avais un T-shirt à mettre au dessus de la combinaison.
Le soir je me baladais en T-shirt et en bas de survêtement. C'est sûrement un peu léger pour les gens frileux, il vaut mieux prévoir un haut à manches longues.

Tu as perdu du poids ?

Raid roller longue distance Rambouillet-Orthez : 750 km en 7 jours Paradoxalement non. J'ai même gagné quelques kilos. Il faut dire que je n'étais pas très épais en partant. Je mangeais au restaurant le midi et le soir, en permanence durant la route, je m'arrêtais dans les supérettes, dans les boulangeries avant d'avoir un creux. Du coup, je n'ai pas eu de véritable fringale. Je devais compenser la perte d'énergie, je suis passé de 59 kg à 62 kg. Je pense que j'ai perdu le peu de graisse que j'avais au profit du muscle. Je n'étais pas épais en partant.

Et tu lavais ton linge où ?

Dans la douche à l'hôtel le soir. Je lavais la combinaison, le maillot de bain, et les chaussettes qui séchaient ensuite sur la fenêtre pour le lendemain matin. Ce procédé m'a permis de gagner pas mal de poids en limitant le nombre de tenues de rechanges.

Qu'ont donné les conditions météo ?

J'ai eu pas mal de chance en fait. Je n'ai pris que deux fois la pluie en 7 jours.
La première fois fut la plus dure, j'étais dans une région très vallonnée et grattonneuse. Il a plu durant près de 4 heures et je n'ai fait que 50 km dans cette durée tant les roues glissaient.
La chaleur de la route a provoqué des vapeurs au ras du sol, c'était assez impressionnant comme image (voir la photo).
La seconde vague de pluie à laquelle j'ai eu droit est intervenue durant la dernière étape, sur environ 15 km avant Hagetmau. Cette averse fut vraiment rageante car elle intervenait à quelques dizaines de kilomètres de l'arrivée et j'ai craint de devoir arrêter là tant la météo annoncée pour les jours suivant était mauvaise...

Tu as eu des soucis techniques ou de santé ?

Pour le matériel, j'ai eu quelques surprises, et dès le premier jour. Cela a commencé par la platine qui était mal serrée et que j'ai entendu vibrer. J'ai du m'arrêter pour refaire le serrage et prier pour que cela tienne. Elle n'a plus montré de signe de faiblesse jusqu'à la fin du voyage, c'était donc un mauvais serrage de mon montage au départ.
Ensuite, dans la même journée, un des lacets a cassé au serrage, j'ai dû bricoler un second lacet avec le morceau restant. J'ai alors acheté des lacets de rechange et j'ai fait un serrage basé sur deux lacets afin d'optimiser le maintien du pied.
Côté santé, j'ai eu quelques ampoules mais rien de grave. Le principal problème fut lié aux points de pression de la coque. Pour l'anecdote, j'ai failli abandonner à cause de cela à la moitié du trajet au milieu de nulle part !
J'ai d'abord eu une douleur qui s'est amplifiée sur le coup de pied, j'ai donc desserré des boucles que j'avais ajouter pour maintenir le pied dans les descentes. Je roulais quasiment délacé par moment tant j'avais mal.
Ma douleur la plus vive fut provoqué par la coque sur la malléole interne du pied droit. J'ai eu tellement mal que j'ai du arrêter de patiner pendant une heure. Du coup, j'ai continué en marchant pendant plusieurs kilomètres. J'ai cogité à cela pendant ma marche et j'en ai conclu que je devais tenter de découper la coque. Je me suis arrêté en rase campagne dans une ferme non loin de Confolens où j'ai emprunté un Laguiole. J'ai taillé une ouverture dans la coque tendre du Twister, ça se découpe comme du beurre. Après, je suis reparti comme si de rien n'était. Le pied avait désenflé en marchant.
Étrangement, je n'ai pas eu de courbatures, je sentais juste que c'était de plus en plus dur de démarrer chaque matin.
Je garderai un excellent souvenir de ce périple, j'ai pu rencontrer plein de gens, visiter le pays autrement, me retrouver face à moi-même. Même si j'ai dû faire environ 450 km de gratton sur les 750 bornes je serai prêt à remettre ça.

Quelle est la vitesse moyenne sur les étapes lorsque les conditions sont bonnes ?

Raid roller longue distance Rambouillet-Orthez : 750 km en 7 jours

La vitesse moyenne dans des conditions normales devraient tourner aux environ de 20 à 25 km/h. J'ai fait quelques bonnes pointes à plus de 40 km/h sur les étapes lisses mais cela duraient peu de temps. Le truc c'est que la norme, c'était plutôt les côtes, le gratton, le vent de face... donc la moyenne chutait. De plus, il faut s'arrêter souvent pour boire, manger, régler les patins...

Tu roulais à droite ou à gauche sur la chaussée ?


Côté législation, en France, il n'y a pas de statut juridique des rollers. Il est vrai que les piétons doivent circuler à gauche, mais quand tu roules à la vitesse d'un vélo, il est préférable de rouler à droite comme les cyclistes, les automobilistes sont plus habitués à cela.

Tu recommences quand ?

J'aimerai vais faire un truc un peu plus conséquent et plus dingue, je cherche encore, Lille-perpignan, le Tour de Belgique, l'Europe... je trouve des sponsors et je fonce ! En solitaire c'est vraiment particulier... D'autres patineurs ont déjà fait des trucs bien plus démesurés comme Fabrice Gropaiz qui a traversé les États-unis et d'autres continents. Chacun doit faire cela à sa mesure, pour se faire plaisir.

Quelques mots en guise de conclusion ?

Au fur et à mesure que j'avançais dans mon parcours j'en suis venu à la conclusion que les routes françaises n'étaient pas du tout adaptées à ce genre de délire. Il y a encore beaucoup trop de grattons, vraiment trop peu assez de pistes cyclables, pas encore suffisamment de voies vertes.
Je peux néanmoins apporter une note positive, j'ai été très peu klaxonné par les automobilistes et assez bien accueilli dans l'ensemble. Il faut dire que je n'ai pris que des routes départementales et communales.
On rencontre plein de gens qui sont enthousiasmés par l'aventure, qui vous aident à améliorer le tracé, partagent un moment de leur vie. On fait du tourisme sans s'en rendre compte. Enfin, ce n'est pas désagréable de mettre un peu de piment et d'imprévu dans le quotidien ! Raid roller longue distance Rambouillet-Orthez : 750 km en 7 jours

Galerie photos

 

 

 

Etape 1 : Un bout de campagne avant ChâteaudunEtape 1 : Direction, ChâteaudunEtape 1 : Châteaudun à près de 120km du départ avant de repartir pour Oucques, 30km plus loinEtape 1 : dans la campagne...Etape 1 : Après Voves, le début du "désert"Etape 1 : Des champs, des champs, c'est la Beauce !
Etape 2 : Maison de LochesEtape 2 : Vue panoramique de la ville de Blois depuis le pont.Etape 2 : Chateau de Loches du XIème renforcé par Foulques Nerra, Comte d'Anjou.Etape 2 : Fin de journée, arrivée sur Loches à 15h30...Etape 2 : Porte de l'ancienne ville à Loches.Etape 2 : Demeure seigneuriale à Loches

 

Etape 2 : Clocher de LochesEtape 3 : Entrée de ville de "je ne sais plus où"Etape 3 : Un pont à "je ne sais plus où"Etape 3 : Entrée de Verneuil sur IndreEtape 3 : Un château au détour d'un cheminEtape 3 : Chutes non loin d'Angles-sur-l'Anglin
Etape 3 : Roue à Aube à Angles-sur-l'AnglinEtape 3 : Maison d'Angles-sur-l'AnglinEtape 3 : Angles-sur-l'Anglin, forteresse construite en 1025 par Hugues de LusignanEtape 4 : Arrivée sur Montbron à 10km de Marthon, déjà 100km de vallons dans les jambes...Etape 4 : Marthon, les choeurs et musiciensEtape 4 : Marthon et sa fête médiévale

Etape 4 : Un coin de campagne... sympa mais un cauchemar de gratton !Etape 4 : Tour de MarthonEtape 4 : Marthon, choeur de la fête médiévale.Etape 4 : vue de la tour de MarthonEtape 4 : Marthon, le jongleurEtape 4 : Marthon, choeur de la fête médiévale.
Etape 4 : Coucher de soleil sur la tour de MarthonEtape 4 : Cracheur de feu à MarthonEtape 4 : Danses médiévales à MarthonEtape 4 : Jongleuse à MarthonEtape 5 : Un village au nom évocateur...Etape 5 : Découpage en règle de la coque "Twister" pour enlever un point de pression

Le matos qui a servi au raid : Twister sur Sento 100mm

Etape 5 : Villebois Lavalette sous la chaleur... la journée la plus dure du périple

Etape 6 : Mont de Marsan, fin de l'avant dernière étape

Etape 7 : Le pont de Saint Sever juste avant la pluie !

Etape 7 : Arrivée à Orthez, à 750km du départ

Etape 7 : Le Pont vieux d'Orthez d'où furent jetés les protestants à la Saint Barthélemy

Liens utiles

Custom "Twister / Sento 100mm"

Mis en ligne  le 28 juillet 2004 - Lu 26953 fois

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Fondateur et webmaster de rollerenligne.com. Alexandre est un passionné de roller en général et sous tous ses aspects : histoire, économie, sociologie, évolution technologique... Ne le branchez pas sur ces sujets sans avoir une aspirine à portée de main !

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