Anatomie d'un tampon de frein de roller
Le tampon de frein des rollers en ligne est une excroissance composée de caoutchouc, de plastique dur ou de polyuréthane qui se fixe à l’arrière du châssis des patins en ligne. Retour sur l'histoire de cet accessoire bien utile...
Mis en ligne par Alexandre CHARTIER
Une variété de concepts pour un seul principe
Que ce soit en quad (patin traditionnel) ou roller en ligne, la problématique du freinage s'est rapidement posée aux inventeurs. La solution fut trouvée dès le 18ème siècle en utilisant une excroissance qui rentrait en contact avec le sol pour ralentir le patineur.
Les prémices
Le premier patin à roues alignées de Tyers, comportait déjà, comme on peut le voir sur cette illustration, un arrêtoir sur l'avant et une butée sur l'arrière.
On a retrouvé le principe de l'arrêtoir sur les patins traditionnels alors que la butée fut remplacée à partir des années 1980/1990 par un tampon de frein en matière plastique.
Aux environs de 1997, de nombreux procédés sont proposés pour faciliter le freinage. Le tampon de frein est le système le plus simple qui reste. Les autres concept ont souvent disparu.
Le fameux système ABT (Active Brake Technology) de Rollerblade a longtemps équipé plusieurs modèles de milieu/haut de gamme de la marque. Il s'agit d'un bras qui fait descendre le tampon vers le sol quand on avance le pied équipé du frein.
Le tampon de frein : le système le plus répandu
Ce système est le plus couramment utilisé sur l’ensemble des gammes de roller en ligne depuis sa création par Rollerblade dans le courant des années 80.
On peut distinguer plusieurs parties :
- Le tampon proprement dit : une pièce en matière plastique entrant en contact avec le sol,
- Le support du tampon : une sorte de bras faisant la liaison entre le tampon et le reste du roller,
- La vis de fixation du tampon au support.
Le fait de séparer le tampon de frein de son support permet d'éviter d'avoir à changer l'ensemble du système de freinage lorsque le tampon est usé.
Une production aisée
Le coût de production d'un tampon de frein est relativement faible. Cela n'empêche pas les fabricants et distributeurs de vendre cette pièce à prix d'or : de 5 à 10 € pour un petit bout de polyuréthane !
Sachant que c'est une pièce d'usure, elle peut être changée très fréquemment. Elle peut se changer facilement. Le support du tampon peut être moulé ou injecté avec le châssis du patin.
A quand une uniformisation des modèles ?
Un problème se pose actuellement pour les utilisateurs : toutes les marques proposent des références et des formes de tampons spécifiques, voire un modèle différent chaque année ! La tendance semble se calmer un peu cependant...
Il est donc difficile de se repérer parmi toutes les références, nous avons donc rédigé un article pour bien choisir votre tampon de frein. De plus, rien ne garantit qu’un modèle de frein soit reconduit d’une année sur l’autre. La disparition de nombreux fabricants n'arrange pas les choses. Voici quelques astuces pour prolonger la durée de vie de votre tampon de frein.
Une solution à terme si vous ne trouvez plus de références, peut être d'utiliser un système de tampon de frein universel, disponible chez Powerslide.
Les tampons : on peut s'en passer !
L’encombrement de ce type de frein, pourtant limité, peut cependant gêner les patineurs expérimentés qui auront souvent tendance à se séparer de ce dernier lorsqu’ils ont acquis d’autres techniques de freinage comme le fameux "T".
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Texte : Alfathor
Photos : Alfathor