Les nouveaux coachs : Jorge Botero poursuit son rêve mondial

Rencontre...

On comprend donc pourquoi sa rencontre avec l’équipe nationale de Belgique était inéluctable…

« Je coache les Belges depuis Guarne en 2010. Comme ça s’est bien passé là-bas, ils m’ont sollicité à nouveau pour ces championnats d’Europe et les prochains championnats du monde. » Avec quel succès ! Au fil des courses, Bart Swings est entré dans le Top 3 mondial et ce fut pratiquement impossible de le détrôner aux Pays-Bas…
Cependant, Jorge n’intervient que pour une très petite part dans le succès du Belge : il ne se déplace que quelques semaines par an pour les championnats. « J’ai plutôt été choisi pour peaufiner le travail tactique, partager des informations afin de maximiser les stratégies » explique-t-il.

Le palmarès du Colombien impressionne et impose le respect, définitivement. A l’époque de Rollerblade, au début des années 2000, il a arpenté les marathons aux quatre coins du monde, ainsi que les succès. En revanche, il n’a pas pu emmagasiner tant de titres mondiaux qu’on pourrait le croire : tout comme Arnaud Gicquel, il est tombé sur un os qui répond au doux nom de Chad Hedrik ! Toutefois, son CV explique pourquoi les Belges l’ont choisi comme coach : « ils respectent ma carrière, mon expérience et mes idées. C’est cela que je veux rendre aux patineurs aujourd’hui. » Visiblement, c’est un succès, en témoignent les six titres accumulés par Bart Swings à Heerde et à Zwolle !

En période de compétition, Jorge adopte une position très claire...
« Je dis à mes coureurs ce que je vois de l’extérieur de la piste. Mais eux aussi me donnent leurs impressions. C’est plus un dialogue, un partage... » Quand on lui demande s’il est fier des exploits de ses protégés, il met cependant une distance : « ça serait trop égoïste de dire que je suis fier... Disons que je suis heureux de partager cette opportunité avec eux ! »
Mais Jorge est resté un compétiteur dans l’âme. Il n’a pas encore totalement raccroché les rollers et, sur l’heure de la pause, on l’a souvent vu s’entraîner avec son ancien compère de team, le Néo-zélandais Kalon Dobbin. Et quand les Seniors se présentent sur la ligne pour prendre le départ des courses, que ressent-il ? « A chaque fois, c’est comme si j’étais derrière mes patineurs : je dois avouer qu’il y a quand même de l’adrénaline… » Avec les Belges, Jorge Botero continue de poursuivre son rêve mondial : décidemment, on ne se refait pas !

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